Quels spécialistes peuvent accompagner vos enfants devant leurs difficultés?

                Cette période tourmentée est difficile à vivre pour nous adultes, mais elle l’est d’autant plus pour nos chères têtes blondes. Si une approche « psy » ou une approche orthophoniste ne correspondent pas à vos attentes alors peut-être trouverez-vous celle qui correspond mieux aux difficultés rencontrées par vos enfants dans les approches que j’aborde aujourd’hui.

                La semaine prochaine, je vous expliquerai mon métier de coach scolaire et, comment celui-ci complète cette liste non exhaustive de professionnels d’aide aux enfants.

                Je profite de cet espace pour remercier mes collègues de Lao et compagnies pour leur patience et le temps qu’elles m’ont accordés ces dernières semaines.

                J’ai choisi de vous présenter quatre autres approches : la kinésiologie, l’ergothérapie, la psychomotricité et la sophrologie. Chaque professionnel est aussi amené à se former à d’autres approches, d’autres spécialisations. Faites confiance à votre professionnel, son objectif est le bien-être de votre enfant : s’il vous conseille un collègue, ce sera toujours dans votre intérêt, ou dans celui de votre enfant.

 Le kinésiologue :

La kinésiologie est la « science du mouvement ». Ce professionnel a suivi une formation de plus de 600 h et il a passé une certification pour obtenir son titre.

Sur quelles difficultés peut-il vous aider ?

Cette approche soigne les blocages liés au stress, à l’anxiété et aux peurs. Elle part du principe que le corps garde une mémoire de ces blocages et le kinésiologue va chercher les meilleures manières pour les faire émerger et les manières pour les apaiser. Elle travaille sur les énergies.

Ce stress a des répercussions dans différents domaines :

• Apprentissage scolaire ou autre
• Contrôle et examen
• Peur, découragement, agressivité, timidité, etc.
• Amélioration du bien-être
• Amélioration des performances
• Qualité de relations.

Avec quels outils ?

                Votre enfant passera un « test musculaire », ce test a plusieurs fonctions :

• Mettre en évidence les déséquilibres énergétiques.
• Préciser la nature et l’origine de ces déséquilibres.
• Déterminer la nature des corrections.
• Vérifier l’efficacité de ces corrections.

Ainsi, l’enfant pourra utiliser son plein potentiel.

 L’ergothérapeute :

L’ergothérapie se définit quant à elle comme la « science de l’occupation ». Ce professionnel aide toute personne qui rencontre des difficultés dans la vie quotidienne, tous âges confondus.

Pour exercer son métier, il a suivi un bachelier (3 ans d’études) et il suit régulièrement des formations.

Sur quelles difficultés peut-il vous aider ?

                Mathilde Contor, ma collègue explique : nous intervenons lorsqu’une activité de la vie quotidienne devient vraiment difficile. Les activités peuvent être celles de l’école, des loisirs, mais aussi de la maison, par exemple : mettre un bouton, se brosser les dents, prendre sa douche, s’habiller, etc.

Le neuropédiatre, le médecin généraliste, l’école ou tout autre professionnel paramédical peuvent être à l’origine d’une demande de suivi en ergothérapie. Souvent, les difficultés sont de l’ordre :

• Du graphisme : prise en main du crayon…
• De la motricité fine : manipulation de matériels type ciseaux, etc.
• De la coordination et de l’orientation.
• De l’organisation du travail scolaire.
• Du manque d’autonomie.
• Du maintien de l’attention, ou encore de la modulation de l’énergie ou des émotions.
• Etc.

Mathilde peut aussi intervenir dans la mise en place et l’apprentissage de l’ordinateur ou de la tablette à l’école.

Avec quels outils ?

L’ergothérapeute observe l’enfant au sein de son occupation et il peut aussi réaliser un bilan, souvent à l’aide du logopède (orthophoniste) et/ou du neuropsychologue.

Il intervient souvent si l’enfant manifeste un trouble dyspraxique.

Lorsqu’il a découvert quelle est la difficulté rencontrée par son patient dans ses activités quotidiennes, il réfléchit à 3 possibilités pour l’aider :

• Adapter l’activité.
• La compenser avec une aide, qui peut être de nature humaine, technique ou avec une nouvelle stratégie.
• Ou la rééduquer, l’entrainer.

Pour cette dernière possibilité, le professionnel choisit des activités signifiantes et écologiques pour la personne. Pour les enfants, ça peut être par le jeu. Sur certains aspects, l’ergothérapie et la psychomotricité se rejoignent.

 Le psychomotricien :

 Ce professionnel a un bachelier en psychomotricité, ou il a pris une spécialisation d’un an après un bachelier d’éducation physique.

Son rôle : rassembler la motricité (la mise en mouvement) et le relationnel. Il s’adresse à un public jeune, généralement entre 3 et 9 ans.

Sur quelles difficultés peut-il vous aider ?

                Souvent, la demande vient du parent ou de l’institutrice pour les problèmes suivants :

• L’enfant n’arrive pas à rester concentrer sur sa chaise.
• Il n’arrive pas à gérer ses émotions : grosse colère, peur démesurée
• Il manifeste des problèmes de confiance et d’estime.
• Il a du mal à se repérer dans l’espace et dans le temps (il se cogne souvent, etc.)
• Il manifeste un lien trop fusionnel avec l’un de ses parents (dans ce cas, les séances se feront en collaboration avec les parents)
• Son geste d’écriture est très maladroit et/ou incertain.
• Sa relation aux autres est très problématique : dans ce cas, certains psychomotriciens proposent des séances de groupe.
• Il manque de tonus (pour sauter, etc.) ou au contraire, il en a de trop !

Avec quels outils ?

                Pour éclairer ma lanterne sur ce métier, ma collègue CLERX Elodie a répondu à mes questions.

La psychomotricité rejoint l’enfant dans ce qu’il EST. Elle privilégie le lien à l’enfant.

 Principalement par le jeu et par le mouvement, le professionnel crée le lien, observe l’enfant et, dans un dernier temps, il le guide selon les objectifs définis et validés par les parents.

Le temps d’intervention est vraiment compliqué à déterminer. Élodie me dit que :

• parfois, seul le premier entretien avec les parents peut résoudre le problème,
• parfois, un suivi peut durer… 2 ans, à raison une séance par semaine !

Parfois, son champ d’application ne couvre pas les difficultés rencontrées. Dans ce cas, elle fait appel à une neuropsychologue ou à une logopède.

Le sophrologue :

Le sophrologue a suivi une formation certificative de sophrologie de 2 ans.

Sur quelles difficultés peut-il vous aider ?

Il agit principalement sur la gestion du stress et le lien entre le corps et les émotions. Marie Laure Longchamps a pris le temps de m’expliquer que la sophrologie apporte une boite à outils complémentaires aux autres approches. En aucun cas, elle vise à traiter les troubles. Elle apporte des outils supplémentaires pour accepter et écouter ses émotions.

Avec quels outils ?

Ces outils passent principalement par la respiration et par la visualisation. Ils sont rapidement actionnables pour aider les jeunes à diminuer le stress au moment où ils en ont le plus besoin. Ils visent la connaissance de soi et de son corps, ainsi que l’autonomie.

Et encore bien d’autres…

Vous pourriez aussi avoir besoin d’un spécialiste en :

• Habitat thérapie
• Posturologie
• Coaching d’orientation
• Coaching scolaire J
• Etc.

N’hésitez pas à vous renseigner, et surtout, ne perdez pas confiance ; vous trouverez la personne qui peut aider votre enfant !

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